344 km²
Monarchie constitutionnelle, membre du Commonwealth
Capitale : Saint Georges
Monnaie : dollar est-caribéen
114 000 Grenadiens
Situé à environ 150 km au nord des côtes vénézuéliennes, le pays est composé de l’île éponyme, d’origine volcanique (311 km²) et du tiers méridional de l’archipel des Grenadines, (dont l’île de la Petite Martinique). De climat tropical, il compte environ 120 km de côtes sur la mer des Caraïbes.
Plus de 82 % des habitants descendent de Noirs africains, 13 % sont Métis et 2 % originaires des Indes. Les Grenadiens parlent anglais, ainsi qu’un patois français. Près de la moitié sont protestants (pentecôtistes, adventistes, anglicans…), 36 % catholiques et 8 % adeptes d’autres religions (Témoins de Jéhovah, Rastafariens…).
Ancienne colonie française (de 1649 à 1763, puis brièvement de 1779 à 1783), « l’île aux épices » est indépendante du Royaume-Uni depuis 1974, tout en étant membre du Commonwealth avec le souverain britannique comme chef d’État officiel. Le premier gouvernement indépendant ayant évolué en dictature, il est renversé en 1979 par le New Jewel Movement (opposition de gauche) qui instaure un régime socialiste : le Gouvernement révolutionnaire populaire de la Grenade. Son chef, Maurice Bishop, ayant entrepris de se rapprocher des États-Unis, il est destitué, puis assassiné par l’armée en octobre 1983, ce qui provoque l’intervention de 7 000 soldats américains appuyés par 300 militaires caribéens. L’armée grenadienne, encadrée par quelques conseillers soviétiques et cubains, est rapidement vaincue. Depuis 1984, des élections ouvertes sont régulièrement organisées.
Photo : le port de Saint-Georges