Saint-Vincent et les Grenadines

Saint-Vincent et les Grenadines

389 km²

Démocratie parlementaire membre du Commonwealth

Capitale : Kingstown

Monnaie : dollar est-caribéen

100 000 (Saint) Vincentais (et Grenadins)

Situé entre Sainte-Lucie et la Grenade, le pays est formé d’une île principale de 344 km² bordée, au sud, par les deux tiers septentrionaux de l’archipel des Grenadines (le tiers méridional dépendant de la Grenade). Il compte 84 km de côtes sur la mer des Caraïbes. Le relief est volcanique (Soufrière à 1220 m) et le climat tropical.

71 % des habitants descendent de Noirs africains, 23 % sont Métis et 3 % autochtones. Les autres sont originaires d’Europe et d’Inde. Les Vincentais parlent anglais, ainsi qu’un créole local et un patois français. Ils sont aux trois-quarts protestants (pentecôtistes, anglicans, adventistes…), le reste étant catholique, témoin de Jéhovah, rastafarien…


Du fait de la résistance de ses habitants Caribes (cf. Antilles), Saint-Vincent n’est colonisée qu’en 1719. Disputée, comme ses voisines, entre Français et Anglais, elle passe finalement en 1783 aux mains des seconds, qui développent l’esclavage de Noirs et déportent des autochtones dans l’île hondurienne de Roatán. Membre de l’éphémère Fédération des Indes occidentales formée par les Britanniques en 1958 (cf. Particularismes étatiques), le pays devient indépendant en 1979, tout en conservant le souverain britannique comme chef d’État.