Le christianisme n’est pas encore devenu la religion officielle de l’Empire romain, à la fin du IVe siècle, qu’il fait déjà l’objet de fortes contestations internes. D’abord d’ordre théologique – en particulier sur la place respective du Père, du Fils et du Saint-Esprit dans la sainte Trinité – les dissensions vont prendre une tournure politique, qui aboutira au Schisme de 1054 et à la naissance des Églises orthodoxes, celles de Constantinople et du Moyen-Orient qui ont décidé de rompre avec la papauté établie à Rome (Cf. Orthodoxes et chrétiens d’Orient). Toutefois, la voie de la rupture n’est pas choisie par certaines Églises « orientales » qui restent fidèles au pape, mais en pratiquant des liturgies non latines (essentiellement le rite byzantin des Églises grecques-catholiques, mais aussi les rites copte, guèze, arménien, maronite, syriaque occidental et syriaque oriental ou chaldéen). Ces vingt-trois Églises catholiques autonomes comptent un peu moins de 20 millions d’adeptes en Éthiopie, au Moyen-Orient, au Kerala indien, dans les Balkans…
Les mouvements qui apparaissent ensuite, à partir du XIe siècle, sont moins théologiques et politiques que sociaux, à l’image de celui des patarins de Milan : le bas-clergé et la population de la ville contestent ouvertement l’enrichissement éhonté du haut-clergé (dont la simonie, c’est-à-dire la vente et l’achat de biens spirituels ou de charges ecclésiastiques) et les pratiques nicolaïtes de certains de ses membres (en particulier une vie sexuelle dissolue, à une époque où le concubinage vient tout juste d’être interdit et où le mariage des prêtres est encore autorisé[1]). En 1215, un autre mouvement est déclaré hérétique, celui des Vaudois ou « Humiliés »: tirant son nom d’un riche marchand lyonnais (Pierre Valdès ou Valdo), il prône le retour du christianisme à la pauvreté originelle de Jésus et de ses apôtres, ainsi que le refus de la violence et des sentences institutionnelles (juridiques et militaires). Pire encore, il revendique le sacerdoce universel, c’est-à-dire le droit de prêcher pour tous, y compris pour les femmes. L’idéal de pauvreté vaudois, qui essaimera dans le nord de l’Italie, le sud de la France et la Bohême, inspirera d’autres mouvements italiens qui seront déclarés hérétiques (comme les fraticelles et les dolciniens au XIVe) ou reconnus par l’Église catholique (comme l’ordre des frères mineurs, les franciscains, fondé en 1209 par saint François d’Assise). Aujourd’hui encore, l’Église évangélique vaudoise est la principale église de tradition réformée du protestantisme italien ; elle compte quelques milliers d’adeptes, essentiellement dans le Piémont.
En Angleterre, à la fin du XIVe, la monarchie doit réprimer la révolte des « lollards », partisans de John Wyclif, un théologien qui remet en cause le pouvoir de la hiérarchie et des sacrements, considérant que tous les hommes sont prédestinés, soit au salut, soit à la damnation. Pourchassée en Angleterre, cette doctrine ainsi que celle de Valdo vont nourrir la prédication de Jan Hus : au début du XVe, ce théologien de Bohême prêche un retour à une Église apostolique, spirituelle et pauvre, demande la nationalisation des biens du clergé, refuse la valeur de tous les sacrements (sauf le baptême) et prône une réforme ecclésiastique passant par le pouvoir laïc. Hus ayant été condamné au bûcher, ses partisans se rebellent ; les hussites les plus radicaux (les taborites, en référence à une forteresse naturelle des tribus d’Israël) sont éliminés en 1434. Les uraquistes, plus modérés, accèdent en revanche aux coulisses du pouvoir à Prague, avant d’être persécutés au XVIIe siècle. Les héritiers contemporains de l’Église hussite forment l’Unité des Frères (Frères Moraves, très impliqués dans les activités missionnaires), ainsi que l’Église évangélique des frères tchèques.
[1] Bien que déconseillé, le mariage des prêtres n’est formellement interdit qu’à partir de 1059.
Ces différents mouvements sont les précurseurs de la Réforme protestante, qui gagne l’Europe à partir du XVIe siècle : à la différence des doctrines des premiers siècles du christianisme, elle n’entend pas en donner une nouvelle vision, mais seulement réformer ce qu’elle considère comme des erreurs de l’Église romaine. En Allemagne, la Réforme est incarnée par le prêtre et théologien Martin Luther qui s’élève, en 1517, contre les abus de l’Église, en particulier contre le marchandage des indulgences religieuses et qui écrit notamment que « un chrétien est le maître de toutes choses et n’est le sujet de personne ». La vigueur sociale de ce message – dont la diffusion est favorisée par son écriture en langue allemande, et non en latin, et par l’invention de l’imprimerie quelques décennies plus tôt – va déclencher des révoltes de paysans à travers tout l’Empire germanique. Mais il rencontre aussi l’adhésion de nombreux princes qui, dénonçant le refus de l’Empereur de leur octroyer la liberté religieuse, profitent de la situation pour confisquer les possessions de l’Église dans leurs États. Face à ce « protestantisme » naissant, les églises restant fidèles à Rome et à la papauté vont prendre progressivement le nom de « catholiques » (universel en grec).
Aussi réformateur soit-il, le discours de Luther est contesté par des mouvements qui considèrent que la Réforme luthérienne est trop conservatrice sur le plan social et ne va pas assez loin dans la séparation entre la religion et l’État. Les principaux représentants de cette Réforme radicale sont l’Allemand Thomas Müntzer (fervent défenseur du partage des biens, qui finira décapité en 1525, cf. A l’origine des pays germanophones), ainsi que les anabaptistes : apparus aux Pays-Bas, en Suisse et dans l’Empire germanique, ces adeptes d’une lecture stricte de la Bible professent que seuls les adultes peuvent être baptisés[2]. En 1534, certains de leurs chefs comme Jean de Leyde, autoproclamé « roi de Sion », établissent une « république » théocratique et « communiste » dans la ville de Münster (Westphalie). Vaincus dès l’année suivante, ils sont activement pourchassés et contraints à l’exil en Amérique du Nord. Leurs héritiers sont les baptistes modernes, plus modérés, ainsi que des sectes telles que les Mennonites (mouvement né aux Pays-Bas au XVIe) et les Amish, descendants d’anabaptistes suisses expulsés d’Alsace au début du XVIIIe. Un autre mouvement prendra la direction de l’exil pour échapper aux persécutions[3] : les Huttérites du Tyrol et de Moravie, des anabaptistes qui prônent la mise en commun des biens.
Combattu dans l’Empire germanique, le baptême des seuls adultes l’est aussi dans la Confédération helvétique, en particulier par Ulrich Zwingli, qui instaure la Réforme dans son canton de Zurich en 1524. Ancien curé catholique, il est lui aussi adepte d’une stricte lecture de la Bible, d’une pratique liturgique en langue vernaculaire – et non plus en latin[4] – et du rejet du culte des saints et de la Vierge Marie[5], de sorte que le fidèle s’adresse à Dieu sans intermédiaire. Mais Zwingli va plus loin que Luther en rejetant de nombreuses pratiques telles que le jeûne pendant le Carême, l’Eucharistie et la Messe. Très engagé, il sert comme aumônier militaire lors des guerres qui opposent les cantons réformés et catholiques et meurt en 1531 à la bataille de Kappel.
Les idées de la Réforme luthérienne gagnent également le Genevois qui, dans la seconde moitié des années 1530, s’érige en république de Genève, l’évêque abandonnant à la ville ses droits régaliens et son pouvoir seigneurial sur les habitants des villages environnants. Le protestantisme y est développé par un théologien originaire de Picardie, Jean Calvin, qui publie, en 1541, l’un des premiers livres de théologie protestante en français. Comme Wyclif avant lui, Calvin défend la doctrine de la prédestination, ce qui entraîne que le salut ne peut être ni perdu ni gagné, alors que chez les luthériens il peut s’acquérir par la foi et les bonnes actions. Toutes ces doctrines ont en revanche des points communs, tels que la sobriété des lieux de culte (les temples) et des offices, ainsi que le laïcisme des officiants (les pasteurs), qui peuvent être des femmes et être mariés. Depuis Genève, le calvinisme (ou protestantisme réformé) gagne la France – qui sera le théâtre de graves guerres de religion – ainsi que les îles britanniques. Des protestants d’obédience calviniste fondent ainsi l’Église presbytérienne[6] d’Écosse.
En Angleterre, la Réforme s’impose pour des raisons plus politiques que théologiques. Le pape ayant refusé d’annuler son mariage avec une femme qui ne lui donne pas de fils, le roi Henry VIII rompt avec Rome. Adopté en 1534, l’acte de Suprématie fait du souverain anglais le chef des Églises d’Angleterre (puis d’Irlande). Les biens des monastères – qui représentaient un tiers du territoire – sont redistribués, sans que ces épisodes ne dégénèrent en guerre de religion : dans l’ensemble, la population adhère à ce qui est d’abord ressenti comme un acte de souveraineté nationale. Ce n’est d’ailleurs que sous le règne d’Elizabeth 1ère, à partir de 1553, que l’Église « anglicane » (terme apparu au XIXe siècle) adopte une doctrine proche du calvinisme, tout en conservant un certain nombre de rites catholiques, ainsi que des prêtres et des évêques[7]. Son primat est l’archevêque de Cantorbéry, dans le Kent.
Le positionnement modéré adopté par l’Église anglicane lui vaut de subir les critiques des puritains, des calvinistes qui reprochent à la monarchie de ne pas s’être suffisamment engagée dans la voie de la Réforme protestante. La répression exercée à l’encontre du puritanisme contraint certains de ses adeptes à s’exiler, notamment dans les Provinces-Unies : la première Église baptiste, distincte de l’anabaptisme, est fondée en 1609 à Amsterdam. Basé lui aussi sur le baptême – par immersion – du croyant[8] à l’âge adulte, le baptisme professe l’autonomie locale des églises, ainsi que la séparation de l’Église et de l’État, et considère que le vrai culte doit venir du cœur, mais pas nécessairement de la lecture de la Bible lors des offices. D’autres puritains prennent le chemin de la « Nouvelle Angleterre » nord-américaine, à l’image des « Pères pèlerins » du Mayflower, débarqués en 1620 au Massachusetts, et des Quakers : fondée en 1648, cette Société religieuse des Amis prône un retour au christianisme primitif et rejette le clergé professionnel et même la seule autorité de la Bible[9].
[2] Anabaptistes ou rebaptiseurs (étymologiquement, le mot signifie « second baptême »). A la recherche de la perfection morale, ils sont aussi millénaristes, annonçant l’imminence de la fin du monde.
[3] Quelques dizaines de milliers de huttérites vivent encore, surtout au Canada, au sein de communautés agricoles fermées. Ils parlent encore le huttérien, un dialecte haut-allemand.
[4] Le Nouveau Testament a été traduit en allemand en 1522.
[5] Même chez les catholiques, le dogme de l’Immaculée Conception n’a été proclamé qu’en 1854.
[6] Presbytérien signifie que le pouvoir est exercé par des assemblées de laïcs et de pasteurs
[7] L’anglicanisme actuel compte trois tendances : High Church (proche du catholicisme), Low Church (puritaine, proche du calvinisme) et Broad Church (libérale).
[8] La plus ancienne religion baptiste existante est celle des mandéens (sabéens) d’Iran et d’Irak : ces disciples de Jean-Baptiste considèrent Jésus comme un faux prophète.
[9] Un Quaker, William Penn, fonde la Pennsylvanie en 1682, avec une constitution qui servira de base à celle des États-Unis.
D’autres courants d’inspiration piétiste apparaissent à partir du XVIIIe siècle et se diffusent largement dans les colonies anglaises d’Amérique du Nord. C’est le cas du méthodisme, fondé par les frères Wesley au sein de l’Église anglicane : marqué par une recherche de la perfection personnelle et de la rigueur morale, il tient son nom de la « méthode » consistant à aller prêcher jusque sur les lieux de travail ou aux domiciles. Ce rôle dévolu à la prédication et aux œuvres caritatives se traduit, notamment, par la création de l’Armée du Salut en 1865. Les colonies nord-américaines étant devenues indépendantes, pour former les États-Unis d’Amérique, les anglicans locaux se séparent de l’Église d’Angleterre en 1789, afin de ne pas faire allégeance au monarque britannique : ils prennent le nom d’épiscopaliens, en raison de leur organisation interne (cf. infra)[10].
Dans la première moitié du XIXe, un autre mouvement nait aux États-Unis, sous l’égide d’un ancien pasteur baptiste, William Miller : son nom, l’adventisme[11], fait référence à la doctrine de la deuxième venue de Jésus-Christ sur Terre. Un peu plus tard, au début du XXe siècle, apparaît le pentecôtisme qui, comme son nom l’indique, accorde une place prééminente aux manifestations de l’Esprit Saint (guérisons etc.) ; parmi ses Églises les plus anciennes figurent les Assemblées de Dieu.
Ces différentes chapelles, ainsi que le baptisme, sont regroupées sous l’appellation générique d’Églises évangéliques, en raison de la place centrale qu’y occupe l’Évangile. Considérant qu’on ne nait pas chrétien mais qu’on le devient, elles accordent une forte dimension à la prédication et au prosélytisme, et se montrent très actives au Brésil et en Afrique subsaharienne.
[10] Au XXIe siècle, les épiscopaliens connaissent d’importantes scissions, provoquées par les divergences sociétales entre conservateurs et libéraux, sans que les dissidents ne rejoignent pour autant l’Église anglicane officielle.
[11] La composante la plus importante est l’Église adventiste du septième jour, en référence à la célébration du sabbat le samedi.
La mouvance évangélique représente plus de 600 millions de personnes. Le reste des protestants se répartit en quatre familles d’importance à peu près égale : la communion anglicane (anglicans et épiscopaliens, 85 millions d’adeptes), les Églises réformées (calvinistes ou zwingliennes, environ 80 millions), les méthodistes (à peu près autant) et les Églises luthériennes (un peu moins de 80 millions). 41 % des protestants vivent en Afrique, essentiellement sub-saharienne (Nigeria…), 33 % en Amérique (États-Unis, Brésil, Mexique), 13 % en Europe et le reste en Océanie et en Asie (Chine, Corée du Sud).
Toutes les Églises protestantes se caractérisent par la place primordiale accordée au pasteur, chargé de la prédication et de l’administration des sacrements, lesquels sont réduits à deux : le baptême et l’eucharistie. Mais leur organisation peut varier. Celles qui ont conservé des évêques (comme les anglicans, les luthériens et les méthodistes) sont dites épiscopaliennes. Dans les Églises presbytériennes, le pouvoir est exercé par des assemblées élues de laïcs et de pasteurs, les synodes. Enfin, chez les congrégationalistes – inspirés des thèses égalitaristes de Müntzer – les paroissiens sont indépendants de toute structure et propriétaires de leur église. C’est le cas dans le baptisme, dont la cinquantaine de millions de membres professent des opinions extrêmement diverses : majoritaires chez les Noirs d’Harlem, ils sont également très nombreux dans les milieux conservateurs, voire racistes, du Sud des États-Unis.
D’autres courants se sont développés en marge du protestantisme au XIXe siècle, à l’époque du second réveil religieux de l’Amérique du Nord, en proie à la ferveur des prédicateurs. C’est le cas de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, fondée par Joseph Smith dans les années 1820. Tout en se référant à la Bible, ces Mormons rejettent l’idée du péché originel et affirment que les hommes ayant une vie vertueuse peuvent accéder à la divinité. Dans les années 1870 est également né, sous la direction de Charles Russell, le mouvement des Témoins de Jéhovah, qui pratique une lecture fondamentaliste de la Bible et professe l’intervention imminente de Dieu dans les affaires humaines, lors de la bataille d’Armageddon, et l’établissement du Royaume de Dieu sur Terre. Ces religions sont dites millénaristes car elles affirment que ce royaume correspondra à mille ans de bonheur.
La religion catholique a connu d’autres dissidences que le protestantisme, à l’image des Églises dites « vieilles catholiques » (ou catholiques-chrétiennes), qui se sont séparées de Rome à différentes époques. La première, née à Utrecht en 1724 (à propos d’une nomination refusée par le pape) a été suivie de celles qui ont rejeté le dogme de l’Infaillibilité pontificale, établi en 1870 lors de la suppression des États pontificaux ; le pape était alors censé gagner en autorité spirituelle ce qu’il perdait en pouvoir temporel. Entre autres spécificités, les Vieux-Catholiques – proches à certains égards de la communion anglicane – rejettent le dogme de l’Immaculée Conception et de l’Assomption de Marie, acceptent le mariage du clergé, ainsi que la célébration des offices par les femmes. Regroupée dans une Union d’Utrecht, cette mouvance compte un demi-million de membres dans une vingtaine de pays. La dernière Église à s’en être rapprochée (en 1965) est l’Église indépendante des Philippines.
D’autres scissions sont apparues dans la seconde moitié du XXe siècle, certaines communautés catholiques ayant rejeté les réformes du concile Vatican II (1962-1965) relatives à l’organisation de la messe, à la liberté religieuse, à l’œcuménisme et à la collégialité. Parmi elles figurent la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (fondée en Suisse en 1970 et réunissant un demi-million d’adeptes dans le monde) et le sédévacantisme (mouvement né au Mexique qui rejette l’autorité des papes depuis Paul VI).
Des cultes syncrétiques, mêlant christianisme et religions locales, sont par ailleurs apparus dans les pays du Sud, parfois en lien avec des luttes pour l’indépendance. La seule Afrique compterait plusieurs milliers d’Églises indépendantes (ou Églises d’institution africaine). La plus ancienne serait le mouvement antonien, fondé au XVIIIe siècle par la prophétesse Kimpa Vita qui, mêlant christianisme et religions traditionnelles, défendait l’idée d’un Christ noir dont la terre sainte était le Kongo. D’autres sont nées entre les deux guerres mondiales, sur fond de revendications anti-colonialistes. C’est le cas du kimbanguisme (Église de Jésus-Christ sur Terre par le prophète Simon Kimbangu) qui a essaimé dans les communautés de la diaspora africaine à partir du Congo-Kinshasa, de l’Église harrite en Côte d’Ivoire, du tocoïsme en Angola, du mouvement Aladura né parmi les Yoruba du Nigeria, des sectes apostoliques très présentes au Zimbabwe et des églises de la mouvance zioniste, très active en Afrique australe. Dans cette catégorie figurent aussi le caodaïsme au Vietnam et des cultes afro-américains comme la santeria à Cuba, le vaudou à Haïti, le rastafarisme (basé sur une lecture africaniste de la Bible) en Jamaïque, l’umbanda et le candomblé en Amérique latine (qui vénèrent un panthéon de saints catholiques et d’entités associées aux « forces de la nature ») …
Crédit photo : Pavel Danilyuk / Pexels
Pour en savoir plus : https://museeprotestant.org/notice/les-protestants/
https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-protestantisme-a-la-conquete-du-monde-5414795